3 questions au Dr Anaïs Werestchack

2 mai 2023 -
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Nous interrogeons aujourd’hui le Dr Anaïs Werestchack, médecin généraliste récemment thésée, qui effectue déjà des remplacements médicaux via Swing.

1. Qu’est-ce qui vous anime au quotidien ? 

Je dirais que ce qui m’anime au quotidien ce sont les expériences que la vie a à nous offrir, les rencontres de tous les jours et les voyages aux quatre coins du monde. J’aime les choses simples, passer du temps avec mes amis et ma famille, manger, rire et relever sans cesse de nouveaux défis. J’aime découvrir la beauté du monde qui nous entoure et je m’émerveille devant les petites choses du quotidien. 

Devenir médecin sonnait pour moi comme une évidence, une vocation même. Depuis que je suis en âge d’exprimer des désirs, c’est la volonté de soigner les autres et de me rendre utile qui s’est de suite manifestée. J’aime le contact avec les gens ; au-delà du fait de les aider, c’est aussi les échanges que l’on a sur la vie, le quotidien et le monde qui nous entoure que j’apprécie tout particulièrement. C’est une relation privilégiée à mon sens qui se dessine entre le médecin et son patient, une relation de confiance et parfois même de confidence.

2. Les remplacements, ça se passe comment pour vous ? 

J’ai commencé à remplacer dans les cabinets où j’effectuais mon 5e semestre d’internat, les associés de mes praticiens. Je connaissais les lieux, les patients ; c’était idéal pour débuter. Puis, j’ai fait la rencontre de Swing et je me suis mise à remplacer d’autres médecins. Ayant très peu de temps à consacrer à la recherche de remplacements, j’ai tout de suite adhéré à la facilité d’utilisation de l’application.

Et puis, entre nous, le gros avantage reste l’accompagnement administratif et comptable. Pour une phobique des paperasses et démarches en tout genre c’est vraiment l’idéal ! 

3. Quel enjeu pour la santé de demain ? 

Au vu des dernières décisions gouvernementales, je crains malheureusement que la majorité des jeunes médecins n’ait guère envie de s’installer pour le moment. Les remplacements restent aujourd’hui à mes yeux l’offre la plus intéressante pour débuter dans ma nouvelle vie de jeune Docteure en médecine générale.

Il serait également souhaitable de voir davantage d’actions de prévention médicale se mettre en place dans notre pays qui se trouve aujourd’hui à la septième place en termes de mortalité évitable par les interventions de santé publique ; alors que la France est le pays de l’UE avec le plus faible taux de mortalité évitable par traitement. Transformer la santé en France et passer du tout curatif au préventif reste aujourd’hui un véritable challenge selon moi. 

Anais Werestchack médecin généraliste remplaçante